Il a failli perdre un œil à cause d’un simple oubli

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Sur les chantiers, dans les ateliers ou en intervention, les professionnels sont exposés quotidiennement à des risques oculaires : projections de poussières, éclats métalliques, produits chimiques ou rayonnements. Et pourtant, le port de lunettes de protection reste encore trop souvent négligé, en particulier lors des tâches jugées « rapides » ou « sans danger ». Ce manque de vigilance peut avoir des conséquences graves : chaque année en France, plusieurs milliers de blessures aux yeux sont recensées, dont certaines entraînent une perte de vision partielle ou totale. Dans cet article, on fait le point sur les dangers réels, les causes fréquentes d’accident et les bons réflexes à adopter.

L’œil : une cible vulnérable

Dans de nombreux métiers manuels, du bâtiment à la mécanique en passant par l’industrie, les yeux sont exposés en permanence à des dangers invisibles mais bien réels. Poussières, éclats, produits chimiques, rayonnements : les risques sont multiples et souvent sous-estimés. Contrairement à d’autres parties du corps, l’œil ne dispose d’aucune véritable protection naturelle, si ce n’est une paupière trop lente face aux chocs ou aux projections.

Chaque année en France, plusieurs milliers d’accidents du travail impliquent une atteinte oculaire. Certains se traduisent par une simple irritation. D’autres laissent des séquelles à vie. La prévention ne devrait jamais être une option, surtout lorsqu’elle repose sur un équipement aussi basique qu’une paire de lunettes.

Pourquoi on oublie les lunettes ?

Sur le terrain, le port de lunettes de protection n’est pas encore un réflexe ancré chez tous les professionnels. Plusieurs raisons sont souvent évoquées : le confort, d’abord. Beaucoup trouvent ces équipements gênants, surtout lorsqu’ils génèrent de la buée ou réduisent la visibilité. Il y a aussi la pression du rythme, des tâches répétitives : quand un geste est fait des dizaines de fois par jour, on finit par relâcher la vigilance. Enfin, il y a l’effet d’exemple : si personne ne les porte autour de soi, il devient plus facile d’oublier ou de s’en passer.

Pourtant, il suffit d’une seule erreur, d’une seule projection, pour qu’un oubli devienne irréversible. Les yeux ne se remplacent pas.

Transformer l’accident en prise de conscience

L’ouvrier blessé, aujourd’hui remis, témoigne régulièrement auprès d’apprentis et de jeunes collègues. Il l’admet sans détour : avant son accident, il ne portait les lunettes de protection que dans les cas “à risque”. Une découpe rapide ou une retouche lui semblait sans danger. Depuis, il ne commence jamais une tâche sans enfiler ses lunettes. Ce réflexe, il l’a payé cher, mais il l’a désormais acquis pour de bon.

Il insiste sur un point essentiel : le plus dur n’a pas été la douleur, mais la peur de ne plus voir. Cette prise de conscience tardive, il espère qu’elle servira à d’autres.

Un geste simple qui change tout

La sécurité ne se joue pas uniquement sur les grandes décisions. Elle réside aussi dans les gestes simples, répétés chaque jour. Mettre ses lunettes de protection avant une découpe, un ponçage ou un perçage, c’est un réflexe qui peut faire toute la différence. Le bon équipement, adapté, confortable et bien entretenu, doit être considéré comme un outil à part entière, au même titre qu’une perceuse ou qu’un marteau..

Würth MODYF
Würth MODYF

Spécialiste des vêtements de travail et des chaussures de sécurité, les auteurs du blog Würth MODYF s’appuient sur l’expertise de toute une équipe d’expert dans leur domaine pour vous apporter des réponses concrètes à toutes vos interrogations.

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